Sapa, on est arrivés à pied par la chine (depuis le temps que Rémi voulait la faire) !

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Nous arrivons le 10 octobre à Lao Cai, ville frontière entre le Vietnam et la Chine, presque en compagnie de Claire et Chris, deux américains restés sur le quai car leur visa n’est pas encore valide. 

Le trajet jusqu’à Sapa se fait en minibus. Dès notre premier contact, nous comprenons que nous avons changé de pays. Les négociations ici vont être âpres…  Le chauffeur nous propose de nous amener à Sapa, notre destination, pour environ 5US dollars chacun. Nous lui en offrons la moitié et le prix se fixe vers 3,5 : 1 de plus que le prix normal, apprendrons nous par la suite. 

Le trajet se fait sans encombre et nous arrivons à destination juste à temps pour faire une petite marche dans un vrai faux village mong, une ethnie locale.

Ce n’est pas pour nous. Nous voulons de l’authentique. Nous partons donc en quête de vrais locaux mais ce sont finalement eux qui nous trouvent et nous proposent une journée dans leur village, vraiment typique cette fois. Suivant les conseils de français expatriés rencontrés autour d’une bière au village, nous nous décidons à les suivre elles plutôt qu’un guide accrédité.

Le départ se fait le lendemain matin pour 4h de marche à travers rizières et forêts de bambous. Nous arrivons au village pour le repas que nos hôtesses s’empressent de préparer. Déjà, nous avons la certitude d’avoir fait le bon choix. La nourriture est servie à profusion et l’alcool de riz maison coule à flots. Après avoir fait trempette dans une chute d’eau pour se rafraichir, il est déjà temps pour nous de repartir vers la ville. L’affaire nous aura coûté 20US dollars pour deux, transport retour en moto compris, un bon prix cette fois ci. C’est notre contribution à la survie de cette communauté qui ne parle pas vietnamien!

Le 12 octobre, mis en appétit par notre expérience de la veille et sur les conseils d’Elias, un français as du billard et auto-stoppeur, nous nous résolvons à louer un scooter pour la journée. Une grande première pour l’un comme pour l’autre. L’expérience s’avère excellente et nous nous jurons d’en relouer plus tard dans le pays, bien que cela soit formellement déconseillé. Le soir, nous retrouvons Tobias, cet allemand plein de bons conseils pour la suite de notre aventure pour le repas.

Nous avions prévu de quitter la ville ce soir là mais nous nous y sentons bien. Nous partirons demain soir en bus de nuit. C’est ça la belle vie. Pas de contraintes, d’obligations, de comptes à rendre. Nous sommes Libres et le Vietnam s’annonce plein de surprises. Vivement la suite !