Arrivée à Hanoi le 14 Octobre après 12 heures
(encore) dans un bus. Il est 5h du matin et déjà les rues grouillent de vie.
Pas de travailleurs acharnés mais des joggers et sportifs en tout genre. Encore
fatigués de la nuit passée, nous contemplons un peu éberlués ce tableau
cocasse.
Nous partons aussitôt à la visite du vieux
quartier historique et de ses 36 rues regroupant chacune une corporation
particulière. De là découle leurs noms : « après la rue des
ferronniers, prends à droite dans la rue des bambous… ». Cocasse, mais il
paraît que c’était pareil chez nous (vous ?) il fût un temps.
Nous avons décidé de visiter la ville une
journée avant de partir pour un tour organisé sur la baie d’Halong. Les rues
grouillent littéralement de ces scooters
si célèbres se mouvant dans un désordre indescriptible mais en parfaite
harmonie avec les quelques voitures et les piétons. Des centaines patientent à
chaque feu et nous évitent sans difficulté lorsque nous traversons, à condition
de ne pas faire de gestes brusques.
Notre première journée sera culturelle, nous
quittons le vieux quartier pour le quartier administratif abritant les
principaux musées et le mausolée de l’Oncle Ho, qui , paraît-il, est en
vacances en Russie pour se refaire une beauté. Qu’importe. Nous nous acclimatons à cette atmosphère
nouvelle. Une chose reste : les gens sont accueillants, souriants,
aimables.
Le lendemain à l’aube, nous embarquons en bus
pour la baie d’Halong via l’un de ces tours organisés qui ont l’avantage d’être
plus économique qu’en s’y rendant par soi même. Peut être l’un des seuls
endroits comme ça ?!
Nous nous retrouvons entre jeunes occidentaux
de 20 à 35 ans de toutes nationalités. L’ambiance est bonne. Nous faisons
notamment la rencontre de deux suisses tourdumondistes eux aussi, mais sur la
fin. Ils nous disent à quel point nous sommes chanceux de n’en n’être qu’au
début et nous conseillent d’en profiter au maximum. Croyez nous, c’est
promis !
Le programme de ces trois jours, deux nuits,
est millimétré, ce qui ne nous convient plus vraiment. Mais qu’importe nous y
sommes ! Une journée et une nuit sur le bateau (surclassés en cabine de
luxe avec balcon, s’il vous plait !), une journée et une nuit sur
« Monkey Island », déserte et incoccupée, si ce n’est par nous et…
des singes évidemment ! Et une journée pour rentrer.
Tout se passe comme prévu, si ce n’est une
chose. Nous pensions que la baie d’Halong serait brumeuse et même sous la
pluie, au vu de la saison. Au lieu de cela, ciel bleu, soleil de plomb, donc
baignade, volley et bronzage. Que demander de plus ?
Nous rentrons des souvenirs plein la tête à
Hanoi. Retour à la vraie vie. Celle de la débrouille, où rien n’est planifié,
où rien n’est obligatoire... Celle que nous sommes venus chercher en
somme ! La ville n’a pas changé en quelques jours, pas plus qu’en
cinquante ans semble-t-il. Une journée pour finir de visiter celle ville qui
nous plait, le musée des femmes, la prison où les émotions sont si fortes et où,
presque à tord sans doute, nous culpabilisons pour les traitements infligés au peuple
vietnamien par la France.
Déjà le 18 au soir, nous prenons un désormais
traditionnel bus de nuit pour 14h d’un trajet mouvementé jusqu’à Hué, prochaine
destination. Nous quittons le Nord traditionnel et historique pour le Sud.
Presque un nouveau pays. Mais la même envie de découvrir, la même excitation.
Un grand merci.
RépondreSupprimerJe suis un papy qui a en mémoire une triste et violente histoire coloniale de l'Indochine!! Et oui il en reste encore quelques-uns. Bien sûr je connaissais la baie d'Halong, Hanoï, Hué, mais votre description précise , alerte, me réjouit. Cet accueil souriant, sympathique des habitants m'étonne parfois mais surtout me rassure. Continuez et grosses bises à vous deux
Oh oui, de bien belles images! et un peuple manifestement si chaleureux avec les backpackers... malgré toutes ces décennies qui ne l'ont pas épargné. Hué, Baie d'Halong, Hanoï, oncle Hô... Pour nous aussi, ces noms résonnent encore.
RépondreSupprimerAu fait Rémi se lance dans la coiffure?
Merci, grosses bises et bonne route.
Brunemma